Un Nouveau Monde
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Un Nouveau Monde

Invité, la forêt est en danger, nous avons besoins de ton aide! Chaque guerrier devra se battre croc et griffe, s'il veut survivre...
 
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 Le Contexte

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Songe de la Tortue

Songe de la Tortue


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MessageSujet: Le Contexte   Le Contexte Icon_minitime1Lun 5 Nov - 20:13

Attention /!\ C'est une histoire, assez longue, qui est à l'original une autre histoire de ma part. Il peut donc y avoir des problèmes dans les noms etc...Elle n'est pas fini non plus.


La Guerre des Clans
Tome 1 : Un Nouveau Monde

Chapitre 1 : La rencontre

Le Soleil se levait une énième fois derrière les montagnes. Un chat au pelage charbonneux se dressait devant la forêt, projettent son ombre sur le sol. Ses prunelles jaunes, aussi luisantes que le soleil du matin, observait la forêt qu’il avait toujours voulu connaître. Il s’avança lentement, au aguets. Il entendait des petits grattements dans les buissons, et finit par se détendre. Il voulait tout savoir sur le paysage qui s’étendait devant ses yeux, cette forêt qu’il avait tant regardait sur sa colline tranquille. Les Ombres des arbres jouaient avec la lumière sur son pelage sombre. Le chant des oiseaux s’entendait gaiement depuis le sol. Il arriva soudain dans une Clairière au par terre de sable fin, qui s’enfonçait doucement sous ses pas. Il vit une grotte sur le coté, à l’entré juste assez grande pour lui. L’intérieur était si sombre qu’il tenta vainement de reculer. Mais il aperçu une fissure dans le plafond d’où coulaient des petites gouttelettes qui formaient une flaque sur le sol. Un faille au fond de la grotte lui permetta d’accéder à une autre grotte, qui elle aussi était éclairer par une fissure. Elle était plus spacieuse que l’ancienne, près à accueillir deux autres chats. Il sortit de l’entre pour visiter le reste. Il y avait une nouvelle grotte de l’autre coté de la Clairière. Mais le soleil se couchait déjà, et il préféra revenir demain. Slalomant entre les arbres, il entendit soudain un cri. Il couru plus vite pour voir ce qu’il se passé. Il arriva à l’orée de la forêt. Un grondement sourd et des petits miaulements emplissaient l’air. Une chatte au pelage écaille se jetait sur un renard au pelage flamboyant. La bête leva son immense patte et frappa la chatte, qui lâcha prise en s’écroulant inerte sur le sol. Le renard jappa, avant de s’approcher, pas mécontent de lui, de sa proie. Un chaton ! Le chat au poil noir, qui était alors restait en retrait, bondit sur l’animal orangé en lui mordant furieusement le la queue. Mais le renard ne se laissa pas faire, et il se mit à courir loin de la forêt. Son assaillant du lâcher prise, mais il se mit en poursuite du renard. A chaque pas, il se rapprocher du renard, jusqu’à ce que sa queue sois juste devant lui. Dans son élan, il agrippa de ses griffes la grande queue rousse et la mordit jusqu’au sang. Le renard lâcha sa prise sur le chaton et le sauveur au pelage charbon le récupéra avant de s’enfuir à toute jambe. Il revint voir la chatte assommée. Elle s’était levait entre temps, et avait commençait à sanglotait. Elle vit soudain le matou charbon, avec son petit dans la gueule, et elle accourut. Le chat posa le petiot au sol et s’assit.

-« Merci beaucoup ! Miaula la jolie chatte écaille. Le chat noir se sentit rougir et répondit.

-Ce n’est rien…

-Oh si ! Le coupa-t-elle. Sans vous, Ery aurait était tué ! Je tiens à vous remerciez, venez. » Elle se retourna et fila vers les bois, pour déboucher dans une petite clairière inondait de soleil. Des petites pâquerettes ornaient le sol. L’herbe douce arrivait jusqu’au ventre du chat. Il remarqua un petit nid de mousse entourait de galet. Une pile de trois mulots dodue était posée sur le sol.

-« Sers-toi. Dit la chatte en pointant du museau le petit tas. Il en prit un délicatement entre ses crocs avant de le dévorait avidement. Il se lécha ensuite le museau avant de parler.

-Comment t’appelle-tu ?

-Sarah, je crois. Je ne me souviens plus trop comment m’appeler ma mère. Et toi ?

-Charbon.

-Cela te va bien, répondit-elle dans un ronron amusé en observant le pelage noir du chat.

-Comment a tu apprit a chasser ?

-C’est mon père qui m’a apprit. Comme ça… » Ajouta-t-elle en se couchant, à l’affût, bandant ses muscles. Charbon la regarda évoluer en silence vers la faune, avant de bondir sur une souris qu’il n’avait même pas remarqué. Ebahit, il vit briller au fond des prunelles de Sarah une fierté jamais vu.

-« C’est incroyable ! Je n’avais même pas vu la souris dans les fourrés, s’écria-t-il.

-Je t’apprendrais, dit-elle. Si tu veux revenir, n’hésite pas ! »

Charbon partit, rejoignant sa colline. Après être longtemps restait dans la forêt, être sur une colline lui semblait bizarre. C’était beaucoup trop exposé. Il retourna sous l’ombre des pins et s’installa sur la mousse d’un arbre quand la nuit fraîche tomba. Il regarda quelque temps les étoiles scintillaient, et crût un instant voir un visage de chat majestueux se dessinait dans le ciel. Mais il ferma les yeux et s’endormit. Il rêva d’un groupe de chat, aussi jeune qu’aussi vieux, marché sur un plateau d’herbe rase. Mais ils avaient un corps était famélique, et les chatons peinait à marcher, s’écroulant à chacun de leur pas. Charbon voulait s’avançait pour leur parlait, mais il ne pu exciser un geste ; il était pétrifiait. Il les vit chacun perdre espoir et s’effondrait pour toujours dans la neige, sans pouvoir rien faire. Il se réveilla soudain, sans se souvenir de son rêve.




















Chapitre 2 : Une Vision bouleversante

Engourdi par le froid, Charbon arriva difficilement à se lever. Il bailla longuement, s’étira et fit sa toilette avant de partir quémander. Ne sachant pas chasser, il se dirigeait tout les matin vers les nids des deux-pattes pour réclamer de la nourriture. Il se mit à gratter devant une porte en miaulant, jusqu’à ce qu’un deux-pattes lui ouvre, en lui lançant un morceau de viande. Charbon se jeta dessus et le dévorant, et partit rassasié. En marchant dans la forêt, il se rendit compte qu’il se dirigeait vers l’endroit où il avait sauvait le chaton de Sarah. En y arrivant, il vit la chatte s’approcher de lui.

-« Bonjour ! Lança-t-elle. Visiblement, elle l’attendait.

-Salut ! répondit-il.

-Près pour ta première leçon de chasse ?

-Et comment ! Ils rentrèrent dans la forêt sombre. Sarah marchait confiante, se retournant quelque fois pour vérifier que Charbon la suivait bien. Mais le chat noir restait derrière elle.

-Alors, commença-t-elle d’un ton expert, première leçon : repérer la proie. Elle ouvrit la bouche pour mieux humer l’air et chuchota en pointant du bout de la queue les fourré a droite de charbon : il y en a une juste là. Tu peux aussi l’entendre grignoter une petite noix, écoute. » Le Matou tendit l’oreille et entendit un petit grignotement. Il observa ensuite Sarah se mettre en position, avancer à pas de loup et bondir soudainement sur le pauvre animal. La chasse c’était faite sans aucun bruit, et leur prochain dîner ne l’avait pas remarqué du début à la fin. La chatte sauvage ressortit du buisson, une musaraigne entre les crocs.

-« Ta da ! Réussie-t-elle à dire. Elle lâcha sa proie qui tomba sur la terre. Prends la si tu veux. Maintenant, passons à toi…Attend quelque seconde…Elle huma l’air et décela une souris derrière un arbre.

-Le vent et contraire à nous, sa jouera en notre faveur. Elle ne pourra pas nous sentir, ajouta-t-elle sous l’œil interrogatif de son élève. Alors, couche-toi. Voilà comme sa. Avance tout doucement, en essayent de faire le moins de bruit possible.» Charbon marcher très lentement, en frôlant presque le sol. En contournant l’arbre, il vu la minuscule bête gratter la terre.

-« Maintenant, bondit, et mord la rapidement au cou. Si tu fait sa rapidement, elle ne poussera aucun crit et n’alertera pas les autres animaux, » entendit-il lui souffler Sarah. Il sortit les griffes et bondit sur la souris qui n’avait rien remarqué. Il la mordit rapidement avant qu’elle ne puisse faire ou dire quelque chose. La chatte écaille rejoignit Charbon.

-« Bravo ! Pour une première fois, ce n’est pas mal ! On aurait dit que tu avais fait sa toute ta vie ! » Félicita-t-elle le chat qui s’inclina, faute de pouvoir parler avec la souris dans la gueule. Il est vrai que Charbon avait eu l’impression d’avoir déjà fait ça. Il lâcha la souris pour remercier Sarah de lui avoir apprit la technique, mais ne sût que dire. A la place, il lui demanda :

-« Je peux te montrer un endroit ?

-Je vais d’abord récupérer Ery. Je l’ai laissé à un ami. Il s’appelle Féris, je pourrais te le présenter ». Elle se mit à courir et Charbon s’assit pour l’attendre. Plusieurs minutes s’écoulèrent, mais Sarah ne revenait pas. Soudain, il vu un chat roux flamboyant apparaître devant lui. La queue enroulée autour de ses pattes, il était immense et ne ressembler à aucun autre chat que le matou au pelage sombre connaissait. Il commença à parler.

-« Fait ce qu’il y a de meilleurs. Mais choisis bien. Ces paroles vibrèrent dans la tête du jeune félin charbonneux, qui ne comprenait rien à ce qui se passait. Le Chat roux s’évapora, et une magnifique chatte grise apparu à la place.

-Suis ton cœur et tes choix. » Dit-elle. Elle disparu de la même façon que le dernier, et laissa Charbon pétrifier. Que devaient-il comprendre ? Qu’elle choix ? L’apparition de son amie mit fin à ses questionnements. Elle tenait sa jolie boule de poil par la peau du coup. Elle secoua la queue pour faire comprendre au matou qu’elle était prête à partir. Charbon se mit alors en marche, en essayent de ne pas de perdre dans cette forêt si dense. Mais, petit à petit, il reconnût les arbres et les fleurs, et ils se retrouvèrent à la même combe sablonneuse que le chat aux yeux ambrés avait visité.

« -Alors ? Demanda-t-il.

-C’est génial ! Il y a même des grottes où nous pourrions nous installer, » répondit-elle, enthousiaste. Elle posa Ery sur le sol et partit visiter l’entre de droite. Charbon, n’ayant toujours pas vu celle-ci, s’empara du chaton et trottina derrière Sarah. Cette grotte était beaucoup plus grande que l’autre. On aurait pu mettre au moins vingt autre chat comme lui. L’entrée était gardée par des lianes tombantes, et des buissons épineux.

-« Je crois que je vais rester ici ! Miaula la belle chatte.

-Je peux m’installer aussi ? Demanda le félin noir après avoir poser Ery sur un point d’herbe.

-Mais bien sur ! Ronronna-t-elle. Cela me ferait vraiment très plaisir. Et comme sa je pourrais t’en apprendre plus sur les technique de chasse. » A ce moment là, Charbon ce dit qu’il n’aurait pas pu tomber sur une autre personne. Sarah était absolument merveilleuse. Et en plus elle était magnifique, avec ces beaux yeux bleus.

-« Je vais chercher de la mousse et nos proies que l’on a oubliées dans la forêt, dit-elle.

-Merci. Je garde Ery. »
La chatte sortie, et Charbon regarda la chatonne jouait avec un brin d’herbe. Le félin noir se dit qu’il ne pouvait rien arrivait au petit et il sortit de la grotte. Mais dehors, il avait l’impression d’une…Présence. Comme si des chats s’actionnaient dans la combe. Il voyait quelque milliseconde des ombres grises qui marchait ou posait des proies dans une pile. Mais au bout d’un moment, plus rien n’apparût. La féline aux yeux bleus revenus avec deux proies dans la gueule.

-« Décholé, ch’ais pas pu ‘amener la mouche. Marmonna-t-elle. Elle posa les souris qu’elle et son ami avaient attrapées devant Charbon et répéta. Les proies ont prit trop de place et je n’ais pas pu prendre la mousse.
-Pas grave, je vais aller en chercher. Il s’approcha d’une des arbres de la forêt et y gratta la mousse. Il la prit dans sa bouche et la ramena à son nouveau foyer. Il rejoignit Sarah et posa la mousse au sol, avant de la pétrir pour en enlever l’eau et la disposer en nids.

-Bon euh…Voilà notre nouveau chez-nous ! » s’exclama-t-il.



Chapitre 3 : Douze pattes valent mieux que Quatre.

Le Lendemain, ils se levèrent de bon matin. Le Soleil venait à peine de se levait, mais les deux félins firent leurs toilettes et sortirent de la combe. Sarah avait promis au chat aux yeux ambrés de lui présenter Féris, un ami d’enfance. Ils marchaient tout les deux côte à côte en se dirigeant vers l’ancien foyer de la féline. Quand ils y arrivèrent, un chat gris rayé les attendait.

-« Bonjour Sarah ! Dit-il en pressant son museau sur celui de la chatte qui ronronna. Il recula en observant Charbon, qui était alors resté derrière. Qui est-ce ?

-Voici Charbon, répondit-elle en regardant l’intéressé. Il a sauvé Ery d’une attaque de renard, » ajouta-t-elle les yeux brillants. Féris resta suspicieux quelque seconde, mas crût la parole de sa meilleure amie.

-« Et bien bonjour ! Je suis Féris. Je suis très heureux de te rencontrer. » Ils discutèrent de tout et de rien, en surveillant de près la chatonne. Charbon apprit que Féris et Sarah se connaissait depuis leur plus jeune enfance et que, tout les deux, leurs parents ont été capturés par les deux-pattes. Ils ont appris à survivre ensemble et ont gardé contact. Soudain, un cri se fit entendre.

-« Au secours ! Par pitié, aidez-moi ! Une chatte au pelage gris-bleu courait vers eux. Sa détresse se lisait dans ses yeux verts magnifiques.

-Que ce passe-t-il ? demanda le chat gris.

-Ce sont les deux-pattes ! Sanglota-t-elle, ils ont enlevés mon frère ! S’il vous plaît, aidez-moi !

-Nous allons vous aidez. » Répondit pour le groupe Sarah. Ils courrèrent derrière la chatte et arrivèrent devant un nids rouge.

-« On peut entrer par ce trou, dit Charbon en pointant de la queue une faille dans le mur.

-On peut toujours essayer, miaula doucement Féris. On ira tous ensemble, quand je le dirais. Il attendis quelque seconde, puis souffla un « allons-y ». Ils entrèrent par le trou, et cherchèrent des yeux le frère de la chatte en pleurs. Ils le trouvèrent allongés sur un coussin. Sa Sœur s’approcha de lui et l’interpella.

-« Sapin, lève-toi. J’ai apporté du secours. Le Chat se leva en regardant sa sœur, puis les trois matous qui l’accompagner.
-Partons d’ici, » déclara-t-il. Ils s’apprêtaient à partir, mais un deux-pattes les vus. Il essaya de rattraper Sapin, mais celui-ci fuit ses pattes et couru vers la faille. Le groupe partit sans demander leur reste et bondir vers les arbres. Quand ils s’arrêtèrent enfin, le chat secouru fit entendre sa voix.

-« Merci. Merci beaucoup. Je ne sais pas ce que j’aurais fais sans vous, les remercia-t-il.

-Sûrement rien, répliqua en rigolant Féris. Sapin lui jeta un regard noir, et se retourna vers sa sœur.

-Rentrons chez nous. Ils se retournèrent. Mais Charbon entendit sa sœur lui souffler :

-Mais nous n’avons plus de chez-nous ! Il a été envahit par ces horribles deux-pattes !
Charbon ne pût s’empêcher de leur proposer une solution.

-Venez avec nous. J’ai trouvez une grotte assez grande pour accueillir n’importe qui. Les deux matous se regardèrent et c’est la sœur qui prit la parole.

-Je…Nous somme…Reconnaissant de ton aide. Et nous acceptons ton offre. Merci encore, tu est une personne très généreuse. Je m’appelle Tulipe , » ajouta-t-elle en s’inclinant. Ils suivirent le félin noir et la chatte écaille jusqu’à la combe, où ils montrèrent la grotte. La nouvelle venue s’émerveilla en découvrant la grandeur de l’entre avant de s’exclamer :

-« C’est immense ! Nous vous remercions encore. Elle partit avec son frère cherche de la mousse pour s’installer, tandis que Féris rentra chez lui.

-Crois-tu que ce soit bon de les inviter ? Demanda Sarah. Charbon repensa à la phrase que lui avait dite la chatte grise de sa vision. Suis ton cœur et tes choix. Alors il répondit calmement à la question de son amie.

-Oui. Toujours suspicieuse, elle se coucha. Soudain, elle leva la tête, prise de panique.

-Ery ! Nous avons oublié Ery ! »
















Chapitre 4 : Dans la Gueule du Loup


-« Oh non ! Comment ais-je pu l’oublier, dit-elle en pleurant. Elle tournait en rond en se lamentant sur elle-même et le chat noir n’en pouvait plus. Il donna une pichenette sur l’oreille de la femelle avec sa queue, et lui indiqua de le suivre. Il expliqua ensuite qu’avec le flaire de Sarah il pourrait rapidement retrouver Ery. Elle hocha la tête et respira un grand coup pour se calmer. Ils retournèrent tout les deux au dernier endroit où ils avaient vu la chatonne et sa mère huma l’air. Elle renifla aussi la terre avant de déclarer en montrant du museau la droite :

-« Par là. » Elle sentit une dernière fois le sol en fronçant les sourcils, puis se dirigea vers l’endroit qu’elle avait indiqué un peu plus tôt. Charbon la suivait, avant de déceler soudain une odeur inconnue. Mais il ne dit rien, faisant plus confiance au flaire de la chatte aux yeux bleus. Mais au bout d’un moment, il ne pouvait plus s’en doutait : il ne suivait pas la bonne piste.

-« Euh…Sarah…Est-tu sûr de où l’on va ?

-Toi aussi tu le sens, hein ? Ca sens le blaireau. Et Ery, dit-elle froidement.

-Tu ne veux pas dire que le blaireau...

-Si ! Il a emmené Ery ! » Cria-t-elle. Elle continua la route en cillant. Charbon s’inquiéta pour elle. Que se passerais-t-il si Ery avait été tuer ? Sarah n’y survivrait pas. Ils arrivèrent enfin au terrier du blaireau. Le matou au poil charbonneux fronça le nez devant la puanteur de l’animal. Il avait construit son nid près d’un grand chêne immense à l’écorce rugueuse.

-« Ne voudrait-il mieux pas appeler de l’aide ? Demanda le chat noir.

-Non ! Cracha-elle. Ery ne peut pas attendre de l’aide ! » Le Félin se courba, les oreilles plaquer sur son crâne. Son amie lui faisait vraiment peur en ce moment. Elle huma l’air pour savoir si le blaireau était là. Mais il était toujours dans son terrier, et il ne tarderait pas à sortir.

-« Dé…Désolé. Tu as raison, allons cherche Sapin et Tulipe, s’excusa-t-elle. Passe devant. Mais court !» Charbon se mit en tête, et couru vers leur nid. Il parvint au tunnel de ronce qui protéger la combe. Les deux chats levèrent la tête à leur arrivaient.

-« Eh bien vous voilà ! On c’était de…

-Pas le temps ! Ery à été capturer par un blaireau ! Le frère et la sœur se levèrent brutalement. Ils revinrent tout les quatre au pas de course vers le terrier de l’animal.

-Il faudrait l’attirer dehors…Dit Sapin.

-On pourrait faire du bruit ? » Proposa la chatte gris-bleu. Les autres acceptèrent. Ils s’éloignèrent et commencèrent à miauler ou à feuler. Ils sentirent soudain le sol trembler, tandis qu’une énorme tête noire et blanche, suivit d’un corps énorme sortait du trou. Charbon miaula un « fuyait », mais tout le monde avait déjà couru vers les bois. Ils firent un petit tour pour revenir au terrier, espérant que le blaireau les avait suivit. Effectivement, plus de trace de l’immense bête. Ils rentrèrent dans le terrier, et y cherchèrent Ery. Mais la petite chatte n’y était pas. Les yeux de la chatte écaille commencèrent à s’embuer.

-« Il n’y a rien ici. Partons. Mais dehors, le blaireau été revenu.

-Attention ! Hurla Sarah. Tulipe et Sapin fuyèrent. Ils ne restaient plus que Sarah et Charbon. Aucun des deux ne bougea, comme pétrifiés. Le félin noir se jeta soudain sur la bête, en lui mordant furieusement une oreille. Le blaireau essaya de se dégager, avec succès, et s’attaqua à la chatte en deuil. Mais son ami n’avait pas renoncé. Poussait par la force de la vengeance, il bondit sur le dos du blaireau et lui griffa la tête en essayant de toucher les yeux. Prit par l’effet de surprise, l’animal cilla et Sarah pu mordre sa patte. La bête noir et blanche tombe sur le flan, mais Charbon réussi à sauter au sol avant. Le pelage du blaireau était rouge. Il ne bougeait plus, mais son flan monter et descendait rapidement. Il était toujours vivant.

-« Nous devrions partir, dit le chat noir.

-Ou…Oui, répondit Sarah. Nous ne savons toujours pas où est Ery, » ajouta-t-elle. Soudain, elle se retourna brutalement. Un chat roux vaporeux venait d’arriver. Il avait le chaton de la féline dans la gueule. Il déposa la petite sur le sol, et repartit, sans un mot. Charbon remarqua que c’était le même que dans sa vision. Le chaton marcha jusqu’à sa mère qui le récupéra les larmes aux yeux. Le chat recula pour laisser Sarah seule. Il retourna au camp, ou les deux chats gris les attendaient.

-« Où est Sarah ?

-Avec son chaton. C’est…Charbon hésita à révéler la vraie raison de la retrouvaille. C’est dans la forêt que nous l’avons retrouver, mentit-il. Peut après il décida d’aller chasser. Les feuilles craquaient sous ses pas, et mille senteurs s’échappaient des arbres. Mais une seule intéressée le chat à l’affût : celle de la souris. Il se mit en position, sa queue bien basse et s’approcha de sa proie. Il s’arrêta un instant, et sauta sur la petite souris. Il lui brisa la nuque et la mangea. Une chatte grise apparut.

-Et les autres ? Dit-elle. Puis elle partit. Charbon comprit qu’il fallait aussi pensait à Tulipe, à Sarah et à Sapin. Il attrapa une musaraigne et la rapporta à son foyer. Il la tendit à la chatte grise qui, étonnait le remercia et partagea le cadeau avec son frère. Sarah revint avec Ery, deux petits écureuils dans la gueule. Voyant que tout le monde avait mangé, elle les déposa au sol. Maintenant qu’il était quatre, la combe s’activait. Peut-être que Féris voudrait venir aussi. Quand la Lune tomba, ils se couchèrent. Tous ensemble.











Chapitre 5 : Quand quatre devient cinq


-« Leçon numéro deux : chasser l’oiseau, annonça Sarah. L’oiseau est une proie difficile à attraper, car, comme il vole, il peut fuir rapidement. C’est pour sa que la position sera différente de celle pour attraper une proie au sol. Tu te mets comme je t’ai apprit, sauf que tu te prépares à sauter. N’oublie pas de sortir les griffes, ajouta-elle. Elle avança doucement, avant de faire un saut extraordinaire pour s’attaquer à une feuille qui voletait. Tu vois ? » Le novice acquiesça. Il se mit en position. Sarah appuya légèrement du bout de la patte la queue de Charbon. Il avança, aussi silencieux que le vent. Repérant une feuille dans l’air, il allégea ses pattes de devant avant de bondir. Il battit des pattes mais ne réussi pas à attraper la feuille. Il se réceptionna maladroitement et finit par tomber sur le sol. Son mentor ne put se retenir de rire avant de s’approcher du chat qui gronda en fronçant les sourcils.

-« Je recommence.

-D’accord. Mais utilise ta queue pour garder l’équilibre, et quand tu retombes ne te crispe pas trop, sinon le choc sera rude, » conseilla-t-elle. Le félin hocha la tête, observa les alentour et croisa du regard une plume qui se laissant doucement portait par le vent. Il se concentra avant de sauter et de l’emprisonner entre ses griffes. Il atterrit sur ses pattes arrière, chancela et se remit sur ses quatre pattes.

-« Je pense que l’on peut essayer avec du vraie gibier maintenant. Peux-tu me dire où est-ce qu’il y a un oiseau ? Charbon huma l’air avant de pointer la droite.

-Tu fais des progrès ! S’exclama Sarah en ronronnant. Soudain, en un battement d’aile, une forme bleutée s’éleva dans le ciel. Oh non, je l’ais fait fuir…J’espère que l’on va en trouver un autre. Ho… elle huma l’air. Je sens quelque chose d’intéressant… Un mulot ! très bon entraînement. Qu’est-ce ?

-Un petit animal rapide qui adore les graines et se cachent souvent entre les racine d’arbre ou les petites crevasses.

-Bien ! Même si c’est surtout un animal qui sent les vibrations du sol a la moindre petite faute de mouvement, paf ! Elle battit l’air de sa patte avant gauche. Elle disparaît. Maintenant vas-y, attrape là avant qu’elle ne fuit.

Charbon se mit en position, banda ses muscles, huma une dernière fois l’air pour bien localiser sa proie, puis sauta. La petite bête leva la tête et s’enfuit. Le félin furieux se mit en chasse de la souris qui courait comme une flèche avant de passer sous une racine. Le chat gratta le sol avec ses griffes, quand une voix sortit soudain de derrière l’arbre.

-C’est à vous ça ? Dit un chat au pelage d’or tacheté.

-Ou…Oui, c’est à m…Nous, bégueilla-t-il en voyant s’approcher Sarah, qui malheureusement ne connaissait pas le chat or. Celui-ci lâcha la petite souris.

-Je m’appelle Feui…Il sembla réfléchir avant de se reprendre : Je m’appelle Feuille. » Le « Feuille » leur rendit leur proie. Il regarda intensément la griffure de Charbon, qu’il c’était faite en courant parmi les ronces, avant de partir en un « au revoir, à bientôt ». Le chat aux yeux ambrés ramassa le corps sans vie de la souris en indiquant la direction du camp à la femelle écaille. Il en avait assez vu pour aujourd’hui, et la nuit commencer à tomber. Tandis qu’il marchait tranquillement vers leur foyer, Sarah s’arrêta et huma l’air. Elle marmonna quelque chose avant d’aller derrière un arbre. Charbon entendit un feulement et accouru.

-« Feuille ! Tu nous as suivit ?! S’exclama-t-il. Le chat au pelage doré ne savait comment se justifier. Il regardait le Ciel d’un œil implorant, comme pour lui demander ce qu’il devait faire. Comme s’il y avait quelqu’un. Le chat au pelage noir se calma avant de répondre en soupirant :

-Ce n’est pas grave. » Il entendit son amie feulait, mais il reprit sa proie est retourna au camp. Peu importe si Sarah le suivait. Elle savait maintenant où était le nid. En arrivant à la clairière, il déposa la petite souris sur le tas de proie. Il n’avait pas faim. La jolie chatte écaille revint, furieuse que le chat noir ais laissé Feuille s’en tirait à si bon conte. Elle ne lui parla plus te toute la soirée. Soudain, le vent apporta au félin l’odeur de Féris, qui apparu juste après. Essoufflé, il avait apparemment quelque chose d’important à leur dire. C’est son amie qui accouru la première. Elle était apparemment bouleversée. Charbon la rejoignit.

-« Qu’est-ce qu’il y a ? Demanda Sarah au chat gris.

- Sarah…Je ne suis pas un Solitaire, souffla-t-il, je vis chez les bipèdes. Mais il mon chassé…

-Oh non ! Viens là. On va te trouver une place.

-Ce n’est pas grave pour…

-Pas du tout, » ronronna-t-elle. Charbon, qui avait assisté à la scène, était allé chercher de la mousse pour pouvoir faire une place au chat désespéré. Nous commençons à être beaucoup, songea Charbon. Si Tulipe, Sapin et Féris ne chasse pas, nous ne serons que deux pour se nourrir. En secouant la tête, il se coucha. Il sentit pendant quelque minute le froid mordant souffler dans la caverne avant de sombrer dans le rêve. Il eu soudain l’impression de tomber avant de se retrouver dans la forêt. Il entendit des voix, en reconnaissant celle de Feuille.

-« Dois-je leur parler du Clan des Etoiles ?

-Non. Pas tout de suite. Mais essaye de leur parler du Code du Guerrier. Il chasse les un pour les autres mais… La chatte écaille…

-Sarah.

-Sarah est reine. Elle doit dormir à la pouponnière.

-Bien. Mais j’aimerais leur dire mon vrai nom… »

-Fait comme tu veux. Et apprend aussi quelque rudiment de guérisseur, si jamais quelqu’un se blesse. Les voix se turent. Guérisseur ? Reine ? Code du Guerrier ? Clan des Etoile ?! Charbon n’y comprenait rien. Il se réveilla, Sarah à ses coté. D’après les paroles du mystérieux correspondant de Feuille, Sarah devait déménager autre part. Mais il ne voulait pas qu’elle parte. Feuille n’y changerait rien ; se sera lui qui partira.



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